Lee Edward → Messages : 241
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 |  Sujet: Goodbye Baby Dim 26 Fév - 20:11
Lee Edward est un grand bavard et te dit : «Il y a une étrange rumeur disant qu'un homme cherche partout quelqu'un
Il y a une étrange rumeur disant qu'une femme a disparu dans un cri, il y a quelques nuits de cela» She’s gone by G-Dragon feat. KUSH Je pleure. Sans un bruit, même pas un sanglot intelligible. Parce que j’ai peur. Tout mon corps est éveillé, le moindre de mes muscles, prêt à esquisser le moindre mouvement. Mes poumons sont en feu, mes jambes lourdes, j’ai du mal à respirer, mais je m’en fiche. Je dois faire quelque chose, et vite. Je me colle un peu plus dans l’ombre du mur, espérant que la nuit et une possible mauvaise vision de la rue les empêcheront de me retrouver. Je sens, je sais au plus profond de mon coeur que si jamais ils me retrouvent c’en sera fini de moi, et de façon définitive.
Il y a toutes ces choses que j’aurais tant voulu voir et dire et faire... Tant de gens que j’aurais aimé rencontrer, et des relations que j’aurais aimé approfondir. J’essaie de me calmer, et de façon discrète, parce qu’ils sont la, derrière, ils me cherchent. Je ne peux pas le vérifier, sinon je suis morte au sens propre. Mais je sais qu’ils ne sont pas loin. Ils ne veulent pas se faire remarquer, parce qu’ils pensent que si je suis convaincue qu’ils sont loin je sortirai de ma cachette. Ils pourront alors me sauter dessus, et qui sait ce qui arrivera par la suite.
Je rentrais simplement du lycée, je cherchais simplement chez moi, en passant par des rues pourtant connues. Mais il fait nuit tellement tôt cet hiver! J’étais déjà dans mon quartier totalement résidentiel. Le type d’endroit ou il n’arrive jamais rien. Et puis j’ai vu cette voiture, noire, tout autant que ses vitres. Au départ je n’ai pas fait attention. Puis j’ai remarqué qu’elle tournait aux mêmes endroits que moi. Empruntait les mêmes endroits. Roulait lentement.
Elle me suivait.
Ils me veulent moi, ils ont fini par sortir de la voiture au bout d’un moment, et j’ai couru m’abriter dans une rue, arrivant par mes talents de funambule à atteindre un endroit auquel ils n’arriveraient jamais, je le pensais.
Mais voila qu’ils y sont parvenus.
Maintenant, c’est le premier qui bouge qui perd. Nous jouons à un jeu, mortel.
Mon coeur bat à toute allure, et je laisse aller ma tête contre le mur, de plus en plus stressée. Toujours aucun bruit ne se dégage de la pénombre.
SangMin. Je ne sais pourquoi je pense à toi maintenant; enfin si. Je n’ai pas eu le temps de te l’avouer, te connaissant depuis trop peu de temps, j’avais réellement peur de t’appeurer, de te faire fuir, que tu t’éloignes de moi. Et cela, je ne l’aurais en aucun cas supporté. Parce que je t’aime du fond du coeur. Je ne sais pas ce que tu penses de moi, et je ne le saurais probablement jamais, et ça c’est officiel.
Min Woo, je n’ai pas eu le temps de te connaître. Je pense que tu m’aurais toujours considérée comme une amie mais -qui sait?- peut-être aurions nous fini par nous entendre au bout d’un moment, surement assez long. Tu serais la personne la plus probable pour avoir commandité ces gens, mais je ne crois pas que tu sois assez mauvais pour l’avoir fait. Insupportable, peut-être, mais pas inhumain.
Min Ah, ma chère Reine. Nous avons une relation légèrement sado-masochiste sur les bords, mais je sais que tu m’estime, tout comme moi je t’admire. Tu as surement été ma première connaissance dans ces environs, et je ne t’oublierais jamais. Enfin je n’aurais surement pas le temps pour cela.
Le temps. Il m’est déjà compté, j’ai bien conscience que tout ce que je fais c’est en gagner, et rien d’autre...
Yu Jeong, ma petite fée, je t’aime. Tu es surement l’une de mes meilleures connaissances, même si je n’osais pas lancer notre amitié à la face du monde, mais ça c’est parce que j’avais peur de ce que Min Ah, notre Reine de Coeur pourrait en penser. Tu le savais, tu ne m’en tenais pas rigueur, et nous sommes devenues amies assez proches, je pense. Tu es la meilleure amie de SangMin, et j’aurais eu peur de t’avouer mon amour pour lui, sachant ton attachement et ta jalousie quasiment maladive...
Il y a tant de gens auxquels j’aimerais parler, tant d’autre auquel je voudrais adresser ces adieux muets
Soudain, je vois un homme en noir se dresser devant moi, au tout début de la ruel, affichant un sourire sadique et un revolver. Il s’avance vers moi, il m’a vue. Je sais qu’il est la. Je vais afficher face à la mort une dignité, qu’on ne dise pas de moi que je suis morte de façon ridicule, recroquevillée dans un coin, et l’attendant les yeux fermés tout en pleurant. Cela me ressemblerait plus. Mais tout est blanc dans ma tête. Tout ne compte plus que l’homme en noir et moi. Dans cette ruelle. Je sèche mes larmes, prend un masque impassible, et m’avance hors de mon coin d’ombre. Je fais quelques pas et m’arrête. L’homme m’annonce que mon frère a déjà été tué avant moi. Je n’entends rien. Tout est blanc. Tout est en coton. Il s’arrête. Je m’arrête. Il lève le bras. Son doigt s’approche de la gachette...
Je ne vois plus que le visage de SangMin.
Il tire.
Adieu....
Article de journal une semaine plus tard: le corps de la jeune Lee MiYon a été retrouvé après une semaine de recherche. Celui de son frère est toujours recherché. Elle aurait été abattue par une arme à feu. Les coupables sont toujours recherchés. |
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